Les réflexes archaïques, que sont-ils?
Les réflexes archaïques dits primitifs constituent nos premiers programmes moteurs. Ils sont présents in utéro les 2-3 premières années de notre vie (réflexe d’agrippement palmaire, réflexe de Babinski, réflexe de Moro…)
Les réflexes permettent la maturité du cerveau afin que l’individu puisse contrôler chacune des parties de son corps volontairement et indépendamment les unes des autres. Ils procurent également une disponibilité posturale, intellectuelle, un état de sécurité intérieure et permettent une meilleure gestion du stress.
C’est ainsi qu’un ou des réflexes non intégrés (absents ou persistants) peuvent créer un « parasitage » dans notre corps, notamment lors d’un stress . Cela engendre des comportements réactifs inadéquats qui compromettent l’apprentissage ou notre façon de réagir. Un réflexe non intégré va donc« surcharger » le système nerveux et en réduire ainsi la disponibilité : l’apprentissage (physique, émotionnel, ou cognitif) s’en trouve affecté.
Alors l’individu va mettre en place des stratégies pour compenser, il va faire des efforts en permanence pour acquérir les apprentissages. Les enfants ou les adultes qui rencontrent des difficultés d’apprentissages et/ou relationnelles présentent très souvent des réflexes non-intégrés.
Afin d’avoir accès à notre sécurité intérieure et tout notre potentiel, il est primordial de prendre conscience de nos réflexes archaïques en besoin et d’activer en nous les solutions pour valider notre base neurologique et accéder à tout notre potentiel. Plusieurs séances sont alors nécessaires.
Que peut apporter cette méthodologie ?
Cette méthode, basée sur l’intégration sensorielle et motrice de nos réflexes archaïques aide à travailler sur 3 sphères fondamentales :
Sphère cognitive : attention, mémorisation, concentration, compréhension ; pensée, organisation, langage, expression, lecture, écriture, créativité, atténuer ses troubles Dys…
Sphère émotionnelle : gestion des relations, émotions, stress, confiance et estime de soi, centrage, sentiment de sécurité, mieux -être, moduler son hyperactivité….
Sphère corporelle : coordination, équilibre, motricité fine et globale, posture, démarche, marche à plat, conscience du corps, tonus, contrôle de sa vessie, performance sportive, adresse…
Quels sont les profils ?
Dépasser ses troubles cognitifs
« J’aimerai atténuer les effets de son/ses trouble(s) DYS
« Mon enfant a du mal à comprendre les problèmes de logique »
« Je ne comprends toujours pas mon enfant quand il parle, il n’articule pas bien »
« C’est un effort pour mon fils de lire et de comprendre ce qu’il lit ».
« Elle a du mal à se concentrer et rester attentive
« Il aimerait mieux s’organiser ».
« Ma fille mémorise difficilement les tâches successives à faire dans son travail ».
Mieux gérer ses émotions
« Il se panique, s’emporte très facilement ».
« Il a du mal à tenir en place, a la bougeotte ».
« Elle a du mal à s’endormir, a un sommeil agité ».
« Il a un manque de confiance en lui ».
« Elle est très stressée, angoissée ».
« Il aimerait se préparer au mieux pour ses examens, son entretien d’embauche »
Etre à l’aise dans sa motricité fine et globale
« Mon enfant se fatigue pour écrire et cela le démotive ».
« Il n’arrête pas de tomber, de se cogner, on dit qu’il est maladroit ».
« Elle n’arrive pas à coordonner facilement ses mouvements ».
« L’énurésie de mon enfant ne passe pas ».
« Le mal des transports lui gâche ses voyages ».
« Malgré toute une série de suivis, mon enfant marche encore sur la pointe des pieds ».
Des exemples concrets de mauvaise intégration des réflexes …
Etre timide, maladroit, colérique, anxieux … n‘est pas une fatalité. C’est bien souvent une affaire de réflexes non intégrés. L’intégration des réflexes peut aider à enlever, atténuer ces « étiquettes » que la vie nous a collées.
-le maladroit : « Il fait tomber des objets, trébuche, fait des nœuds dans ses jambes. Dans certains cas, il fait rire en faisant passer ses maladresses pour des « clowneries ».Réflexes souvent responsables : Tonique asymétrique du cou : RTAC, allongement croisé, parachute….
-Le timide : C’est un angoissé qui se sent toujours observé et jugé. Il a tendance à se sous-estimer. Il ressent souvent la peur de déranger et n’ose pas aller vers les autres et la nouveauté en général. Réflexes souvent responsables : paralysie par la peur RPP, Moro, parachute, radiation du nombril, respiration…
–l’hyperactif : Difficile pour lui de rester en place. Il se tortille sur sa chaise, enroule ses jambes autour des pieds de celle-ci, change de position perpétuellement. Il fait des choses très vite dans ses gestes et aussi ses paroles. Il épuise rapidement son entourage.Réflexes souvent responsables : Spinal de Galant, Spinal de Pérez, tonique symétrique du cou (RTSC), tonique labyrinthique (RTL)…
-Le dys : De manière générale, il a de gros troubles de la latéralité. Il a des difficultés à s’organiser dans le temps et l’espace, inverse souvent les lettres/mots. Il est vite épuisé à tout devoir corriger en permanence. Réflexes souvent responsables : Tonic asymétrique du cou RTAC, agrippement palmaire, babinski, Babkin…
-Le colérique : c’est un inquiet qui cherche à tout contrôler à tout prix et qui devient brutal. Toujours sur le qui vive, il part au quart de tour dès qu’il se sent attaqué ou jugé. Il croit toujours qu’on lui en veut. Réflexes souvent responsables : Moro, parachute, Réflexes Tonique labyrinthique (RTL), paralysie par la peur (RPP)
-L’énurésique : Il fait encore pipi au lit parfois encore à 14 ans. Il aimerait dormir chez des copains ou partir en colo mais impossible de passer une nuit au sec. Quelle galère les couches ! Il est désemparé car son entourage ne comprend pas qu’il ne le fait pas exprès. Réflexes souvent responsables : spinal de galant, spinal de Pérez, babinski…
-L’indécis : Il ne sait jamais ce qu’il veut. Au restaurant, il copie souvent son voisin au moment ultime de la commande. Faire un choix est très compliqué. Il a du mal à se centrer sur ses véritables désirs. Réflexes souvent responsables : Moro, Radiation du nombril, attachement…
-Le briseur de mine : Il appuie tellement fort sur son crayon que sa mine se casse. Il transperce la feuille avec son stylo. Il fatigue vite à l’écriture et du coup n’aime pas cette activité. Réflexes souvent responsables : agrippement palmaire, RTAC, RTSC, traction des mains…